Par Matteo Giniaux le 14 avril 2025 – Web Design
UX writing et rédaction de contenu : les bonnes pratiques (copilote ChatGPT)
UX writing : l’art discret de guider l’utilisateur avec les mots
À l’heure où chaque clic compte, l’UX writing s’impose comme un rouage essentiel de l’expérience utilisateur. Ce n’est pas juste « bien écrire ». C’est concevoir des mots qui guident, rassurent, expliquent, sans que l’utilisateur ne s’en rende compte. Chaque micro-texte (bouton, notification, message d’erreur) devient une aide silencieuse, intégrée dans l’interface.
Écrire pour être compris, pas pour impressionner
Les règles d’or de l’UX writing sont simples : clarté, concision et cohérence. On évite les formulations longues, les métaphores obscures, le jargon inutile. Ce n’est pas le style qui prime, mais l’utilité. Chaque mot a une fonction.
Il faut aussi adapter le ton. Un service bancaire n’écrira pas comme une application de méditation. Et un message d’erreur ne s’écrit pas comme une notification de félicitations. L’écriture UX se moule dans le contexte, pour coller à l’émotion du moment.
L’intelligence artificielle comme alliée de l’UX writing
C’est ici que les outils comme ChatGPT trouvent leur place. Grâce à ses capacités de génération de texte rapide et contextuel, l’IA peut proposer des formulations variées, tester plusieurs tons, voire simuler différents niveaux de langage en fonction de la cible.
Mais il faut garder une chose en tête : l’IA n’a pas d’intuition. Elle peut imiter les émotions, mais elle ne les ressent pas. Elle ne devine pas la nuance d’un utilisateur stressé, ni ne perçoit une barrière culturelle implicite dans un choix de mot. ChatGPT est un copilote, pas un pilote.
L’idéal est donc un travail en duo : l’humain donne la direction, l’IA propose des pistes. Le gain ? Moins de temps passé à trouver la bonne formulation, plus de temps pour tester et itérer.
Là où l’IA brille : vitesse, variété, volume
Les avantages de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est bluffante sur certains aspects. Elle permet par exemple :
- de générer rapidement plusieurs versions d’un même message,
- de reformuler une consigne en fonction d’un niveau de langage,
- de traduire un texte UX en respectant le ton et l’intention d’origine.
Pour des interfaces multilingues ou des tests A/B à grande échelle, c’est un accélérateur redoutable. À condition de repasser derrière avec un œil humain.
Là où l’IA flanche : émotions et subtilité
Les limites émotionnelles de l’IA
L’UX writing, c’est parfois un mot pour rassurer, un ton pour humaniser, un silence pour laisser respirer. Ce genre d’intention n’est pas encore maîtrisé par une IA. Elle peut reproduire des patterns, mais elle ne comprend pas l’intention émotionnelle qui se cache derrière.
C’est pourquoi un contenu 100 % généré par IA manque souvent de naturel, ou pire, peut sembler hors sujet. La clé, c’est de lui apprendre à écrire avec nous, pas à notre place.
Conclusion
Rédiger pour l’UX, ce n’est pas juste faire joli, c’est faciliter un parcours utilisateur. C’est comprendre ce que l’utilisateur ressent, et lui apporter la bonne réponse au bon moment.
L’intelligence artificielle peut grandement aider, mais elle reste un outil de productivité, pas un créateur d’émotions.
L’écriture UX ne s’improvise pas. Elle se travaille, se teste, se peaufine. Et dans ce processus, l’humain reste indispensable.